Imelda est un personnage plus grand que nature, inspiré de la grand-mère du réalisateur, elle est l’héroïne du court-métrage. Ce film, qui a été réalisé par Martin Villeneuve, explore la vie d’Imelda, qui a été jouée par Martin Villeneuve lui-même, avec un maquillage et un déguisement utilisant certains des vêtements de la vraie Imelda. Le film a été tourné en partie pendant la pandémie de COVID-19 et met en scène un ensemble d’acteurs parmi les plus célèbres du Québec, dont Michel Barrette, Antoine Bertrand et Robert Lepage.

Imelda est une veuve de notaire qui vit à Gentilly et exerce un certain contrôle sur sa famille. Alors que son centième anniversaire approche à grands pas, Imelda se rend compte qu’elle n’est pas encore en paix et qu’il lui reste de vieux comptes à régler avant que les célébrations puissent commencer. Structurée en 12 « chapitres », la chronique des dernières années de sa vie, Imelda fait face à une liste de défis, déterminée à faire la paix avec son passé et à embrasser son présent.

Tout au long du film, nous suivons le parcours d’Imelda, qui cherche à devenir invincible. Elle rêve de renouer avec son grand amour, Herman. Elle menace de se suicider dans la piscine familiale en surmontant une phobie des grenouilles qui dure depuis toujours. Elle affronte ses fils, Jean et André, tous deux notaires et chasseurs de canards. Elle projette de récupérer son permis de conduire et de conduire son Imperial 59 bien-aimé. Elle pratique l’anglais – avec ses amis japonais. Elle est déterminée à prolonger la vie de son chien Pipo. Elle tente de se rapprocher tardivement de sa fille Diane. Elle affronte la lumière au bout du tunnel. Elle tente de faire la paix avec sa rivale de toujours, la grosse Simone.

Tout au long du film, nous découvrons le caractère fougueux, la langue acérée, la volonté de fer et le caractère profondément touchant d’Imelda, qui tente de trouver la paix à la fin de sa vie. Le film explore les liens qui unissent une famille, et ce film est basé sur des événements réels. Richard Duquette, le directeur de la photographie du film, a fourni le matériel, donnant vie à la vision de Martin Villeneuve.